La transparence des rémunérations

En 2025, des inégalités salariales demeurent, malgré des progrès notables en matière de conformité.

En contraignant les entreprises à être plus transparentes, la directive européenne pourrait aider à réduire les écarts d'une manière générale et plus particulièrement entre femmes et hommes.

Les entreprises devront néanmoins se montrer proactives pour respecter cet impératif de transparence et d'équité salariale pour aller au‑delà et ne pas s'en tenir qu'aux obligations légales. Une politique de rémunération solide ne se construit pas en quelques réunions.
 Les données (data) en matière de gestion des ressources humaines sont pourtant d'une importance capitale pour comprendre le business. Or notre pays (La France) souffre de profondes lacunes dans la gestion du capital humain à partir de données chiffrées.

Le seul choix d'un SIRH n'est pas suffisant sans des outils d'orientation de la politique de rémunération. Il s'agit d'une véritable révolution culturelle dans un pays peu familiarisé ou volontairement aveugle aux règles de fixation de la rémunération en dehors du cadre conventionnel. Ainsi l'étude de rémunération est l'un de ces outils trop peu répandus dans notre culture managériale.

Une étude de rémunération sert la qualité du travail en donnant des repères fiables et objectifs pour structurer les critères d'évaluation trop souvent flous. Les fourchettes de rémunération par sexe, niveau, écart, classification ainsi que la définition de postes ressortent avec toute la rigueur d'une enquête pour aider à réduire les écarts par exemple. Les stratégies de contournement éventuelles s'en trouveraient limitées.

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